Mise à jour de notre Président et chef de la direction, février 2021

Montréal, le 1er février 2021– L’année 2020 marquera à jamais nos mémoires. La pandémie mondiale causée par la COVID-19 continue d’avoir des conséquences désastreuses sur la santé de millions de personnes dans le monde entier. Les économies mondiales en ressentent toujours les effets et, sans l’intervention des banques centrales et des gouvernements, les répercussions auraient pu être bien pires.

Après un bon début d’année pour le marché boursier, la tendance s’est nettement inversée au cours de la troisième semaine du mois de février. Les gains antérieurs se sont transformés en pertes, les marchés mondiaux basculant en territoire baissier. Les économies mondiales sont entrées dans des récessions qu’elles ont elles-mêmes déclenchées, effets collatéraux de la distanciation sociale strictement appliquée, de la fermeture des frontières et de l’interruption des transports. La volatilité a atteint des niveaux jamais observés depuis la crise financière mondiale de 2008. Les rendements nominaux des obligations ont touché des creux records et le prix du pétrole a diminué de plus de moitié en quelques semaines.

Les gouvernements et les banques centrales ont mis en place une politique fiscale et monétaire sans précédent. Il s’agissait là d’une réponse coordonnée à l’échelle mondiale – une première depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le marché boursier a ensuite connu une reprise remarquable, les économies reprenant progressivement de la vigueur après l’assouplissement des mesures de confinement et la confiance des investisseurs ayant été rétablie.

Plus récemment, les Américains ont voté pour que Joe Biden prête serment en tant que 46e président des États-Unis en janvier 2021. Plusieurs sociétés pharmaceutiques ont annoncé que les essais de leurs vaccins contre la COVID-19 ont donné des résultats positifs. Le Parlement britannique a approuvé un accord commercial dans la foulée du Brexit entre l’Union européenne et le Royaume-Uni juste avant la fin de l’année.

Alors que nous subissons actuellement les effets de la seconde vague du coronavirus (COVID-19), les marchés continuent à atteindre de nouveaux sommets grâce à la relance qui se poursuit et à la distribution du vaccin. Si l’on peut affirmer que le marché semble cher, la réalité est que les taux d’intérêt très bas rendent les titres à revenu fixe peu attrayants et que le confinement soutenu fait en sorte qu’il est plus difficile d’investir dans des entreprises qui ne sont pas cotées en bourses et d’envisager d’autres façons de réaliser des opérations. De solides premiers appels publics à l’épargne (« PAPE ») renforcent l’attrait du marché boursier, ce qui montre que l’esprit d’entreprise est bien présent sur les marchés.

Bien que nous soyons optimistes pour 2021, nous sommes conscients de la fragilité du marché boursier. Cependant, nous pensons que tout nouveau ralentissement, qu’il soit attribuable à un virus ou à un ralentissement économique, s’accompagnera de mesures de relance fiscale et monétaire équivalentes ou plus importantes encore.

La famille de fonds Montrusco Bolton a obtenu des résultats exceptionnels en 2020, livrant dans presque tous les cas une valeur ajoutée positive par rapport aux indices de référence respectifs. Un nouveau fonds à revenu fixe a été lancé en décembre : le Fonds d’obligations ESG Montrusco Bolton. Son approche consiste à intégrer des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans son processus de placement et à réduire l’exposition aux risques liés au climat en investissant dans des obligations vertes et en excluant les titres liés aux énergies fossiles.

Au nom de mes collègues, j’aimerais vous remercier de faire confiance à Placements Montrusco Bolton. Nous nous réjouissons à l’idée de continuer à travailler avec vous pour les années à venir.

Sylvain Boulé

Président et chef de la direction